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Ballet contemporain à l’opéra de Paris
Dimanche 25 mars
dimanche 25 mars 2012
Une quinzaine d’élèves et leurs parents, accompagnés par trois professeurs et l’administratrice de notre association, ont assisté dimanche dernier à une représentation à l’opéra Garnier, à Paris.
Au programme, un ballet de Robbins, le chorégraphe de West Side Story, élève de Balanchine à New York, qui a axé son ballet sur une lecture des danses de Chopin. Si les mazurkas, polonaises et valses de Chopin n’ont pas été composée pour être dansées, elles ont pourtant une origine populaire (polonaise entre autre, puisque c’est la nationalité d’origine de ce pianiste compositeur romantique).
Le chorégraphe, à l’écoute des subtilités rythmiques, du caractère populaire, mais aussi de la beauté des phrases suspendues, des structures jouant entre répétition et variation, a inventé un ballet de premier abord assez classique. Le langage contemporain de la danse apparaissait petit à petit, au fur et à mesure que montait l’intensité, l’épaisseur des personnages dansant, la complexité des Å“uvres, jusqu’à ce silence final de l’immobilité des danseurs nous dévisageant alors que le piano de Chopin perdait tout rapport à la danse pour devenir musique pure.
Ce fut une merveilleuse interprétation d’une Å“uvre pour piano rêveuse ou rythmique, simplifiées ou détaillée sous les pas des danseurs. Et un juste retour des choses, puisqu’on dansait enfin sur des danses de Chopin !
Le deuxième ballet était du chorégraphe suédois Mats Ek. Changement total d’ambiance, les danseurs crient, regardent la télé vautrés sur des fauteuils, au son d’une musique électro acoustique errant entre musique répétitive mélancolique et moments très rythmiques. On retrouve pourtant les fondamentaux du ballet, mouvements de groupe, pas de deux, rapport homme/femme (même si parfois, c’est la femme qui porte l’homme !).
Et cette énergie vitale, énorme, bouleversante dans la mise du corps au service du mouvement, de l’expression, de l’art. Une sorte de fureur positive qui stimule, réveille le spectateur, l’oblige à prendre partie pour l’art, pour l’enthousiasme, pour remplir notre vie avec du Beau.